:
Né le 18 juillet 1975 à Hollywood, Californie, sa famille a émigré aux Etats-Unis en 1974.
Daron 01Daron a été obsédé par la musique dès son plus jeune âge et se fut l'une des raisons pour laquelle il fut rapidement viré du lycée. «Ils m'ont fait passer devant le dirlo et ils m'ont demandé ce que je voulais faire de ma vie comme dans le clip des Twisted Sister, alors moi j'ai répondu: "Je veux faire du Rock!".»
A l'âge de 15 ans, il traînait déjà avec les gangs locaux et dit-il: «Je provoquais des gens de deux fois ma taille, je défendais mes amis, je ne me laissais faire par personne. J'ai eu pas mal d'amis qui étaient aussi dans des gangs qui se sont fait tués ou mettre en prison et j'ai un peu reconsidéré tout ça. J'ai eu assez de couteaux et de flingues pointés vers moi, maintenant j'essaie de rester loin de tout ça.»
Daron 18A l'âge de 17 ans il abandonna tout ça et decida de mettre toute son energie et sa colère dans quelque chose de plus créatif.
Ces années transparaissent dans les paroles de "Sugar": «Notre technicien à la batterie, Sako, faisait partie d'un gang avec moi et c'est de là que vient: "I got a gun the other day from Sako/It's cute and small fits right into my pocket". J'ai traversé pas mal de trucs avec lui.»
Il dit également croire en une puissance supérieure, croire en Dieu et prier tous les soirs sans se qualifier de chrétien.
Enfin sachez que ses premières influences musicales sont Kiss et le metal des années 80.
Daron 18A l'âge de 17 ans il abandonna tout ça et decida de mettre toute son energie et sa colère dans quelque chose de plus créatif.
Ces années transparaissent dans les paroles de "Sugar": «Notre technicien à la batterie, Sako, faisait partie d'un gang avec moi et c'est de là que vient: "I got a gun the other day from Sako/It's cute and small fits right into my pocket". J'ai traversé pas mal de trucs avec lui.»
Il dit également croire en une puissance supérieure, croire en Dieu et prier tous les soirs sans se qualifier de chrétien.
Enfin sachez que ses premières influences musicales sont Kiss et le metal des années 80.
Serj Adam Tankian :
Né le 21 août 1967 à Beyrouth au Liban, sa famille a émigré aux Etats-Unis en 1975.
Serj croit qu'il y a une énergie qui réside en toute personne et en toute chose «Et je pense que l'on peut puiser dans cette energie au-delà des limites physiques. On peut appeler cette énergie Dieu mais ce n'est pas obligatoire. Je crois que ceci guide notre vie bien plus que l'on peut le penser, je sais que je ne suis pas qu'une existence physique, que par dessus ma pensée et mon corps il y a un esprit qui vit à l'intérieur de moi. Cette faculté de puiser dans cette énergie est le chemin vers lequel l'évolution humaine doit se faire».
Serj est un lecteur avide, allant de la poésie beatnik à T.S. Elliot. Il a également été un très bon étudiant: «Je me suis mis à déconner sur le tard, mais j'ai toujours été un anti-conformiste bien que "bon", académiquement parlant. Tu n'a pas besoin de détruire des choses pour être anti-conformiste, j'étais tout le temps en conflit avec mes profs d'Histoire. Je me rappele qu'une fois, à l'école arménienne, il y avait un cours sur le Boston Tea Party et le massacre de Boston alors qu'il n'y avait eu que 5 personnes tués tandis que le génocide arménien en comptait un million et demi! Toute la classe a rigolé!»
C'est avec un diplôme de marketing en poche que Serj commence par travailler dans la manufacture et la vente au détail avant de fonder sa propre companie de logiciels.
Ce n'est qu'après cela que Serj se lance dans la musique avec son premier groupe, Forever Young, un combo alternatif mi-arménien, mi-anglais, bien différent de SOAD.
«Contrairement à Shavo et Daron, qui étaient des métalleux dès leur plus jeune âge, j'écoutais de la musique révolutionnaire arménienne, de la Folk et Billy Joel. Mes premières influences sont totalement différentes, je me suis à écouter du metal, du rap et du punk que bien plus tard. Beaucoup de gens me disent que mon chant leur rappele celui de Jello Biafra (chanteur des Dead Kennedys) mais ce n'est que récemment que j'ai commencé à écouter les Dead Kennedys.»
Serj reste bien évidemment le membre principal aux penchants politiques exacerbés: «Il faut tout de même laisser respirer chaque personne dans le groupe, les laisser être eux-même, c'est ce qui les rend spéciaux. Il ne sont peut-être pas autant impliqués politiquement que je le suis mais ils comprennent et me soutiennent dans ce sens.»
Serj a également fait partie d'organisations révolutionnaires arménienne et du parti politique arménien qui prends racine dans le 19 ème siècle et qui possédait même ses propres soldats: «Bien sûr, en Amérique, cela est bien plus non-violent, nous faisons des choses comme d'aller de maisons en maisons pour collecter des fonds à l'aide aux arméniens victimes des tremblements de terre. Je n'ai pas été encouragé par mes parents mais mon grand-père a dedié sa vie entière à la cause arménienne et lorsqu'on donne sa vie à quelque chose, que ca soit à la musique ou autre, on ne peut pas réussir ailleurs.»
Shavo (Shavarsh) Robert Odadjian :
Né le 22 avril 1974 à Erevan en Arménie, il émigre à Los Angeles en 1979. C'est à l'école privée arménienne d'Hollywood qu'il rencontre Daron et Serj.
Shavo 1Il se rappele peu de sa terre natale mais décrit le voisinage américain dans lequel il a été élevé comme un endroit horrible.
«Il se trouvait à la limite du territoire de 3 gangs différents: un gang arménien, un gang du Salvador et un gang de blancs. Vu que j'étais de la ville on me laissait tranquille, mais beaucoup des amis avec lesquels j'ai grandi sont soit morts, en prison ou toujours dans des gangs. Je faisais juste ce que j'avais envie de faire mais je ne me battais pas ni ne m'asseyait dans les coins à faire des gestes aux passants. J'ai toujours trouvé que c'était idiot, j'aimais le skate et la musique.»
Shavo decida de quitter l'école arménienne à l'âge de 15 ans afin de s'ouvrir au monde extérieur: "c'était dur au début, parce que j'étais au milieu de toutes ces nationalités mais je me suis fait amis avec tout le monde tout en ne faisant partie d'aucun groupe social. J'étais très maigre alors on se moquait de moi à cause de ça mais je repondais avec des mots plutôt qu'avec mes poings."
Shavo, comme Daron, s'interessa à la musique très tôt: «J'avais 5 ans quand j'ai vu Kiss pour la première fois à la télévision et j'ai obligé ma mère a rester eveillée pour regarder aussi. C'est marrant parce que Daron a fait la même chose avec sa mère au même moment puisque c'était la même émission. Il avait un an de moins que moi.»
Shavo 38Bien que son père essaya de le dissuader de poursuivre une carrière dans la musique, c'est lui qui lui acheta un album de Kiss et une guitare: «Je n'ai jamais pris de leçons, je m'asseyais dans ma chambre et je jouais. Mes parents pensaient que j'aillais jouer pendant quelques mois et qu'ensuite cette guitare prendrait la poussière mais c'est sur celle-la que je joue quand je rentre chez moi.»
Shavo a passé 3 ans à la fac où il a étudié afin de devenir un psychologue ou un architecte mais son amour de la musique le poussa à faire DJ pour des raves et à rencontrer les autres membres de SOAD et c'est à ce moment là qu'il laissa tomber tout autre projet de carrière.
Passionné par la musique et la vidéo, il est le réalisateur de Toxicity, et il joue dans Zoolander de Ben Stiller.
Ses influences musicales sont les Beatles, Black Sabbath, Slayer, Kiss, Led Zeppelin, Iron Maiden, Pink Floyd, Jimi Hendrix ...
John William Dolmayan :
Né le 15 juillet 1971 au Liban, Dolmayan est néamoins arménien. Sa famille immigre en 1975 au Canada, à Toronto, après qu'une bombe ait fait exploser la chambre de John, alors enfant. Très vite, ils déménageront à Los Angeles.
John 01John se rappele très clairement, malgré son jeune âge à l'époque, de la guerre dans son pays: «C'était horrible, il y avait des bombardements constants et les balles volaient partout. J'avais 3 ans, mes parents sont venus me chercher dans mon lit et c'est dans leur chambre, quand les murs ont été criblés de balles, que mon père a dit: "je ne veux pas perdre mon fils unique à cause de tout ça", deux semaines plus tard nous partions pour les Etats-Unis. C'était vraiment triste car c'est un très beau pays mais il y a des conflits religieux qui durent depuis des centaines d'années et je ne sais pas si ça en finira un jour.»
Il fut renvoyé de l'école privé à l'âge de 10 ans et fut transféré dans une école publique, cependant: «J'y allais très rarement, je ne supportais pas l'école. J'ai toujours tout remis en question aussi loin que je puisse me rappeler; la religion en particulier. Ca n'avait aucun sens pour moi, pourquoi une religion pouvait-elle être meilleure qu'une autre? Et pour quelles raisons quelque chose que quelqu'un a ecrit il y a 5 000 ans serait toujours vrai aujourd'hui? Que saurons-nous dans 5 000 ans que nous ne savons pas aujourd'hui? Je veux découvrir des choses, en tant qu'espèce nous n'aurions jamais évolué si nous n'avions pas essayé de decouvrir des choses.»
John 42Il déclare également qu'il n'échangerait son poste de batteur pour rien au monde bien que ça ne soit pas très valorisant. Pour lui, la batterie reste tout de même la colonne vertébrale d'un groupe qui ne saurait faire sans cet élèment.
«J'ai toujours voulu être batteur depuis l'âge de un an, mes parents ont essayé de m'en empêcher car mon père était musicien et qu'il savait qu'il n'était pas facile d'élever une famille sur une rente de musicien. Ils voulaient que je sois docteur mais il y en a déjà tellement qu'il faut bien qu'il y ait un équilibre des métiers dans le monde. Nous dépendons tous de chacun, pauvres ou riches, nous sommes tous connectés et dès que nous réaliserons cela et que nous nous respecterons pour ça, nous vivrons mieux.»